Pour ce deuxième portrait de collaborateur, rencontrez Fabrice Peyrard, rédacteur technique chez IGDoc depuis plus de 3 ans. Fabrice a rejoint le monde de la rédaction technique à 50 ans, après une reconversion professionnelle réussie.
Pour commencer, parle-nous de ton rôle chez IGDoc.
Depuis juillet 2017, je suis rédacteur technique chez IGDoc. Je m’occupe de la documentation technique de certains clients. Je suis abonné aux missions longues durées (un an ou plus) et me spécialise dans le secteur ferroviaire et dans l’énergie.
Que faisais-tu avant d’être rédacteur technique ?
À l’origine, j’étais traducteur, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’exercer ce métier de manière professionnelle. Pendant vingt-quatre ans, j’ai travaillé dans une enseigne culturelle en tant qu’acheteur national dans le secteur de la vidéo.
Pourquoi as-tu décidé de te reconvertir en rédacteur technique ?
L’enseigne culturelle pour laquelle je travaillais a fermé. J’y ai donc vu l’opportunité de changer de métier et j’ai souhaité me recentrer sur un métier en rapport avec l’écrit et ma formation initiale. J’ai enquêté et découvert le métier méconnu de rédacteur technique. Comme ce métier offre de nombreux débouchés, j’ai pu bénéficier d’une formation diplômante (Master 2) pour devenir rédacteur technique. J’ai ensuite rapidement intégré IGDoc.
Que préfères-tu dans ton métier ?
Grâce à nos missions, nous avons l’occasion de travailler sur des sujets divers et variés. C’est sans doute ce que je préfère car ça me permet d’aborder des sujets qui me sont totalement inconnus. J’ai pu par exemple travailler sur les détecteurs de vent qui garantissent qu’un TGV circule en toute sécurité ou la détection sismique liée à des traités géopolitiques internationaux. De plus, les experts avec lesquels nous travaillons sont passionnés par leur métier. Ils prennent le temps de répondre à nos questions et de nous expliquer en détail les différents processus. Cela nous permet de nous approprier le sujet et de rédiger une bonne documentation. J’aime voir un document prendre forme grâce à nos échanges enrichissants.
Ce qui est également très appréciable, c’est la relative liberté que l’on a sur les propositions rédactionnelles que l’on fait à nos clients. En général, les règles de rédaction technique ne sont pas encore connues et appliquées dans les entreprises. Cela nous donne l’opportunité de proposer de nombreux axes d’améliorations et de construire des documents respectant les règles de rédaction structurée.
Peux-tu nous raconter une difficulté que tu as rencontrée en mission ?
En général, le plus compliqué dans nos missions c’est de s’approprier le sujet, mais aussi le vocabulaire et les abréviations utilisées.
Je m’en suis notamment rendu compte lors d’une de mes premières missions dans le secteur ferroviaire. J’ai eu un problème avec une expression que je n’avais pas bien interprétée. Il a fallu plus d’un mois pour me rendre compte que le sens de cette expression n’était pas le même pour tout le monde. C’est au moment où je me suis aperçu qu’on devait faire s’arrêter un train qui pour moi n’avait jamais démarré, que j’ai réalisé que je ne parlais pas la même langue qu’eux ! Heureusement, nous avons pu rectifier les documents à temps et cette mauvaise compréhension est désormais un bon souvenir.
Quels logiciels utilises-tu le plus souvent dans ton travail ?
Pour produire mes documents, j’utilise principalement l’outil de rédaction structurée Calenco. L’avantage avec Calenco c’est de ne pas avoir à se préoccuper de la mise en page. En effet, comme elle se fait automatiquement, nous pouvons nous focaliser sur le fond et la structure du document.
Ensuite, je m’occupe de traduire mes documents vers l’anglais avec l’outil Memsource. Et pour les nombreux visuels à gérer et retoucher, j’utilise Gimp ou Paint, tout simplement.
Pour en savoir plus sur les outils utilisés par les rédacteurs techniques, lisez notre article 9 outils indispensables pour un rédacteur technique.
Dernière question, les lecteurs aimeraient en savoir plus sur toi. Quelles sont tes passions ?
Déjà, je lis un ou deux livres par semaine, je me tiens informé. Je n’ai plus la télé depuis 15 ans, ça aide ! En plus, depuis 9 ans je m’éclate à taper sur un tambour au sein d’une batucada, un groupe de percussions brésiliennes.
Et il y a quelque temps, j’ai pris du plaisir à écrire en argot des années 60 un faux polar. Je l’ai ensuite traduit en américain. Peut-être qu’un jour je ferai les démarches pour le faire publier, mais ça n’était pas mon but premier.
Si ce portrait de Fabrice Peyrard vous a plu, vous pouvez faire la connaissance des autres rédacteurs d’IGDoc ! Consultez le portrait de Julia Ory.